Des prix au plus haut, des taux d’emprunt au plus bas, des rendements locatifs toujours enviables par rapport aux autres formes de placements : selon la FNAIM, la conjoncture immobilière bénéficie toujours d’un bel alignement des planètes en 2019 et qui devrait globalement se poursuivre en 2020.
Un marché particulièrement dynamique…
Le cap du million dépassé - À la fin octobre, sur douze mois, le nombre de transactions a encore battu un record, à 1 063 000 ventes. La FNAIM estime le nombre de ventes autour de 1 075 000 à fin décembre 2019, ce qui représente une augmentation de 11,4% par rapport à 2018.
Cette dynamique de la hausse des ventes dans l’ancien est d’autant plus remarquable que le nombre de transactions dans le neuf est quant à lui resté stable par rapport à 2018. Signe d’une confiance des ménages retrouvée, le taux de rotation s’est établit à 2,93 % en 2019, son plus haut niveau depuis 20 ans.
La valeur du mètre carré s’est encore accrue, à un rythme plus important qu’en 2018, avec cependant quelques exceptions locales de baisse. Il n’en demeure pas moins que sur la France entière, le prix du mètre carré s’établit à 2 700 €, en progression de 3,1% par rapport à la même période l’an dernier.
… avec de fortes disparités
Bien entendu, ce chiffre synthétique ne traduit pas les grandes disparités, entre maisons et appartements, entre Paris, l’Île-de-France et les autres régions. Ainsi, dans la capitale, le prix du mètre carré pour les appartements dépasse les 10 000 € du m² et atteint 10 187 €, en progression de 5,7% (contre 5,9% un an plus tôt). La valeur tombe à 5 934 € en région parisienne, et à 2 820 € dans le reste de la France.
À ce compte, la surface achetable fait le grand écart. Pour un budget médian de 160 000 €, il n’est possible d’acquérir que 16 mètres carrés à Paris, contre 76 mètres carrés à Orléans.
Certaines métropoles régionales affichent un dynamisme au-dessus de la moyenne, comme Nantes où les prix ont décollé de 7,3%, ou Lyon (5,7%), alors qu’à Metz, ils ont reculé de 0,4%.
Malgré quelques disparités, on constate que la tendance reste à la hausse (plus ou moins modérée suivant les villes) dans les grandes villes. Cependant, du fait de la baisse des taux et de la hausse du revenu moyen par foyer, on observe une certaine stabilité du pouvoir d’achat immobilier des ménages. Celui-ci affiche même une hausse par rapport à 2018 dans les 50 plus grandes villes de France (hors 10 plus grandes villes).
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